La Chambre a approuvé ce jeudi à l’unanimité une proposition de loi portée par la députée CD&V Nahima Lanjri visant à allonger le congé de deuil. Celui-ci passera de trois à dix jours lors du décès d’un enfant ou d’un conjoint, soit trois jours à prendre entre le décès et les funérailles du proche, et sept jours dans l’année qui suit le décès. Ces dix jours seront rémunérés à 100%, via le régime du petit chômage, et applicables tant aux salariés qu’aux indépendants et aux fonctionnaires. Les parents de famille d’accueil de longue durée pourront aussi demander ce congé.
"Je me réjouis que le congé de deuil soit enfin prolongé", a commenté Nahima Lanjri. "Le deuil est un processus individuel que chacun vit à sa manière. Il est crucial que les personnes trouvent leur propre façon de faire face à cette lourde perte. Par exemple, certaines personnes veulent retourner travailler tout de suite pour se vider la tête, d’autres ont besoin de repos. C’est pourquoi les proches devaient pouvoir choisir librement le moment où ils prennent un congé de deuil."
Pour Sophie Thémont, députée PS ayant soutenu la proposition, "ce n’est sans doute pas encore assez mais c’est déjà une avancée importante. Cela permettra à ces personnes particulièrement éprouvées d’être mieux soutenues et reconnues dans cette épreuve et de prendre un peu plus de temps pour la traverser avec un peu plus de sérénité."