Comment expliquer que les inégalités se creusent en Belgique ? Quelles en sont les causes ? Face à ce constat, une vingtaine d’intellectuels, de chercheurs, de professeurs et d’acteurs de terrain, lancent le think tank "InES" ("Inclusion-Egalité-Solidarité"), un groupe de réflexion sur le sujet. Cela débouche sur un site avec à la fois des constats, des analyses, mais aussi des propositions.
Céline Nieuwenhuys, secrétaire générale de la Fédération des services sociaux et Andrea Rea, professeur ordinaire en sociologie à l’Université Libre de Bruxelles (ULB) étaient sur les antennes de la Première ce matin pour en parler.
Nous engager passionnément à lutter contre les inégalités
Avant de répondre aux questions, Céline Nieuwenhuys a souhaité nous parler d’amour à sa façon. "Ce 14 février, je souhaite rappeler que lutter contre les inégalités sociales et économiques est l’acte le plus déterminant pour soutenir les femmes, leur épanouissement et leur émancipation." Elle précise que "cela marche beaucoup mieux que les fleurs". Elle rappelle aussi alors qu’aujourd’hui on parle d’amour et de couple, que ce sont ses effets pervers (la dépendance économique, la charge mentale, les violences verbales et physiques, les abus de pouvoirs) qui sont souvent tus et cachés tous les jours. Et donc en ce jour de Saint-Valentin : "Je voulais nous souhaiter [à toutes et tous] de nous engager passionnément à lutter contre les inégalités."