Fenêtre sur doc

4 documentaires coproduits par la RTBF en lice pour les Magritte

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Par Elise Vander Goten

Durant tout le mois de mars, Fenêtre sur Doc sur La Trois prévoit une programmation spéciale, avec la diffusion des 4 documentaires made in RTBF qui sont nominés aux Magritte cette année.

Le samedi 4 mars à 21h, aura lieu la Cérémonie des Magritte du cinéma belge. Un rendez-vous incontournable pour les professionnels du cinéma, lors duquel seront non seulement récompensés des films de fiction, mais également des documentaires.

Parmi les documentaires en lice, 4 ont été coproduits par la RTBF et seront diffusés dans le courant du mois de mars sur La Trois.

On vous en dit plus dans les lignes suivantes.

En lice pour le Magritte du meilleur documentaire

"Dreaming Walls" de Amélie van Elmbt et Maya Duverdier

Avec " Dreaming walls ", Amélie van Elmbt et Maya Duverdier s’immiscent entre les murs de l’Hotel Chelsea à New York, un lieu mythique connu pour les personnalités connues qui y ont séjourné. Mark Twain, Bob Dylan, Janis Joplin… Ce sont autant de célébrités qui ont contribué à inscrire ce bâtiment dans l’histoire des arts et de la culture.

Avec le temps, pourtant, l’hôtel s’est délabré. Racheté par un promoteur immobilier, il est actuellement en pleines rénovations, en vue d’en faire un hôtel de luxe. Une situation difficile à appréhender pour les derniers résidents, forcés de vivre au beau milieu du chantier.

Ces hommes et ces femmes, les réalisatrices sont allées à leur rencontre pour se faire une idée de leur quotidien. À travers l’objectif de leur caméra, elles documentent ainsi les derniers instants d’un lieu emblématique, en recueillant auprès des derniers locataires de précieuses anecdotes sur les légendes qu’il a abritées.

" Dreaming Walls ", à voir ce samedi 4 mars à 23h05 sur La Trois.

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"Petites" de Pauline Beugnies

Le 13 août 1996, Marc Dutroux était arrêté et entendu à la gendarmerie de Charleroi. Ce jour-là, la Belgique effarée découvrait les horreurs infligées aux jeunes victimes de ce criminel pédophile.

Plus de 25 ans plus tard, son nom est toujours bien ancré dans notre mémoire collective. Et si les enfants qui ont suivi le déroulement de l’affaire depuis leur poste de télévision sont aujourd’hui devenus adultes, ils n’en gardent pas moins un souvenir indélébile, que Pauline Beugnies s’est efforcée de retranscrire en images.

Elle livre dès lors une version intimiste de cette histoire, dont les ressorts sordides ont marqué à jamais toute une génération.

"Petites", à voir ce samedi 11 mars à 23h20 sur La Trois.

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"L’Empire du Silence" de Thierry Michel

Depuis plusieurs décennies maintenant, Thierry Michel parcourt le Congo, où il a déjà réalisé douze documentaires. Avec " L’Empire du Silence ", il entend dénoncer les violences et les crimes commis sur ce territoire, déchiré depuis 25 ans par une guerre que la communauté internationale continue malgré tout d’ignorer.

Pour mettre fin à ce silence criminel, il représente donc sans filtre la réalité des congolais, de ces hommes, de ces femmes et de ces enfants pris au piège de cet engrenage.

À ses côtés, son ami le Docteur Mukwege, médecin gynécologue engagé dans la lutte pour les droits de l’Homme, appelle à faire cesser l'indifférence des autorités, dans un plaidoyer qui résonne comme un véritable coup de massue.

"L'Empire du Silence", ce samedi 18 mars à 23h40 sur La Trois.

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En lice pour le Magritte du meilleur premier film

"Aya" de Simon Coulibaly Gillard

Dans une petite île au large de la Côte d’Ivoire, grandit une jeune fille du nom d’Aya, qui pour rien au monde ne quitterait le paradis où elle a vu le jour. Malgré la montée des eaux qui pousse de plus en plus d’habitants à déserter le village, elle est formelle : elle n’abandonnera pas son île, quoi qu’il en coûte.

Si Aya est un personnage de fiction, son île en revanche est bien réelle. Il s’agit du village de Lahou Kpanda, envahi par les eaux depuis plusieurs années. Quant à cette volonté qu’a Aya de demeurer sur sa terre natale, elle correspond à celle de nombreux habitants, pour qui laisser toute une vie de souvenirs derrière eux est absolument inenvisageable.

À travers ce docu-fiction, ce sont par conséquent les effets bien réels du réchauffements climatiques qui sont représentés, de même que le manque d'action du gouvernement face aux problèmes qu'il engendre. 

"Aya", à voir ce samedi 25 mars à 22h50.

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