C’est une petite révolution qui a lieu du côté de la Galerie Horta. Le C12, installé depuis 2018 dans le centre de la capitale, va instaurer une politique empêchant les fêtards de prendre des photos ou des vidéos à l’intérieur du club. Une décision qui n’est pas sans rappeler ce qui est déjà commun dans de nombreux clubs, notamment à Berlin.
"Nous voyons notre club comme un espace privé et préservé, appartenant à chacun et permettant à tous les visiteurs de se comporter, de danser ou de s’habiller comme ils le sentent. L’appareil photo d’un smartphone peut devenir un obstacle pour créer cette atmosphère, tant pour le photographe que pour le sujet. Nous aimons voir chaque nuit comme une expérience vécue ensemble dans l’instant, sans apporter le monde extérieur dans le club ou l’inverse", s’est expliqué le club dans un communiqué partagé sur ses réseaux. Une autre motivation pour cette mesure est l’usage, délibéré ou non, du flash lors de la prise de ces photos, qui peut perturber sévèrement l’expérience des clubbeurs.
Un autocollant sur la lentille
Dorénavant, chaque personne entrant dans le C12 devra présenter son téléphone, sur lequel y seront apposés des autocollants afin d’occulter l’appareil photo. Une pratique courante dans de nombreux établissements de la sorte, comme à Berlin où le mythique Berghain fait partie des clubs réputés pour sa politique anti-photos très stricte. Chez nous, le C12 n’est pas le premier club à opter pour cette décision. Elle existe déjà, entre autres au club Zodiak, du côté de la Grand-Place de Bruxelles.
Et pour ceux qui voudraient tout de même garder un souvenir d’une belle soirée passée dans l’enceinte du C12, rassurez-vous : le club a toujours son propre photographe qui continuera à immortaliser les nuits du lieu en respectant son ADN.
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