À un an des élections, le débat politique sur la fameuse réforme des pensions promise dans l’accord du gouvernement fédéral s’enlise. Gauche et droite ne parviennent pas à trouver un accord. La ministre à la manœuvre, Karine Lalieux (PS), déplore ce jeu de "cache-cache" entre les partenaires de la majorité et appelle à un coup d’accélérateur, avec l’ouverture de réelles discussions sur cette réforme. "Je ne peux pas vous dire ce qui fait l’objet d’un blocage autour de la table du gouvernement puisque nous n’en avons pas discuté", déplore-t-elle.
Surtout, la ministre fédérale des Pensions pointe la "petite musique dissonante " de la droite qui veut imposer ses réformes. "Les recettes de la droite ne sont pas les bonnes. Elles attaquent les travailleurs, les femmes, le pouvoir d’achat des pensionnés pour obtenir une solution pour la soutenabilité financière de nos pensions", estime-t-elle. "J’ai fait des propositions pour soutenir les travailleurs, garantir plus d’égalité entre les hommes et les femmes, ainsi que plus de solidarité entre les hautes et les basses pensions."
Selon la ministre, il y a aujourd’hui une proposition claire sur la table "qui rassure l’Europe, assure une soutenabilité financière mais aussi sociale, et qui rassure les travailleurs". "Il est temps de travailler, mais pas seulement avec les recettes de la droite. Ce ne sera pas une réforme de la droite, ce sera une réforme équilibrée dans le cadre d’un compromis à sept partis", promet-elle.