Il y a un an, les témoignages se multiplient. Des personnes, généralement jeunes, se plaignent d’avoir été piquées lors d’un match de foot, d’un festival ou encore lors de la Pride à Bruxelles. Elles évoquent une perte de contrôle et des symptômes inhabituels. Un an après, les enquêtes de police n’ont trouvé aucune injection de substance chimique. On était face à un phénomène de peur collective.
"Chaque plainte a été prise excessivement au sérieux et a donné lieu à une enquête", nous précise Régis Kalut, porte-parole de la police fédérale. Le policier ajoute : "Les analyses toxicologiques ont été effectuées et aucune d’entre elles n’a permis de révéler l’injection d’une substance autre que ce que la personne avait sciemment consommé".
Par ailleurs, aucun fait connexe à ces piqûres présumées n’a pu être identifié. Régis Kalut : "Les enquêtes n’ont jamais permis de trouver un lien avec d’autres délits que ce soit un vol, des attouchements ou autres".