Dans une voiture électrique, c’est la batterie qui coûte cher. C’est indéniable. Selon Stellantis (Citroën, Peugeot), un modèle électrique coûte aujourd’hui 40% plus cher que son équivalent thermique. La batterie compte donc pour plus d’un tiers du prix de la voiture.
"Mais la mésaventure de ce consommateur n’est pas généralisable", estime Maeva Lavigne, chercheuse au Centre Mobi de la VUB, spécialisé dans la mobilité électrique. "La Méhari électrique, c’est un véhicule quasi expérimental, vendu seulement à quelques dizaines d’exemplaires en Belgique. Les modèles actuels de grandes séries, c’est très différent. D’ailleurs les constructeurs offrent aujourd’hui une garantie de 8 à 10 ans sur les batteries." Ce qui signifie que si elle tombe en panne, c’est le constructeur qui paye.
Et si la batterie perd seulement une partie de sa capacité, est-ce que la garantie fonctionne quand même ? Chez Stellantis, par exemple, cette garantie porte sur 70% de la capacité.
"C’est suffisant. Les batteries de voitures sont beaucoup plus complexes que celles de GSM ou des ordinateurs. Elles s’usent moins vite. Et les performances s’améliorent chaque année", déclare Maeva Lavigne.