Pour les messieurs, toujours selon la psycho sexologue, à partir de 50 ans et pour certains d’entre eux, il faudra plus de temps pour obtenir une érection avec une rigidité qui ne sera plus à 100% ainsi que plus de temps pour atteindre l’orgasme.
De la patience et l’acceptation sont nécessaires pour Sylvie Loumaye, ainsi qu’une visite chez l’urologue tous les deux ans pour un contrôle prostatique.
Elle recommande aussi de ne pas rester seul et de plutôt chercher des solutions si des difficultés perturbent le vécu sexuel.
"C’est souvent très mal vécu et hypertabou. Même à son médecin traitant, c’est difficile d’en parler […] Mais seule une visite médicale peut vérifier s’il y a des troubles érectiles avérés".
Elle souligne qu’un trouble érectile peut être un symptôme sentinelle d’un problème cardiaque. "Ce n’est pas à prendre à la légère".
Sylvie Loumaye référence le site SSUB.be qui renseigne les sexologues universitaires en Belgique.
"En sexothérapie, le trouble érectile est une des choses que l’on aide le plus".
Toujours selon elle, les solutions préconisées sont : 'la petite pilule bleue' qui va aider à ne pas perdre l’érection, la pompe à vide, les injections, l’implant pénien.
La psycho sexologue conclut par une note positive :
"L’âge mûr est l’opportunité d’ouvrir un champ plus sensuel avec plus de temps, plus de tendresse, plus de communications".
► Découvrez l’intégralité de cette interview dans le podcast de Tendances Première ci-dessus.