Pour beaucoup, le navet n’est pas synonyme de plaisir gustatif. Dans le 6/8, notre nutritionniste Chantal Van der Brempt voudrait nous inciter à lui donner une nouvelle chance en le cuisinant différemment. Et notre santé nous remerciera.
Bien qu’on le retrouve dans nos assiettes autant en automne qu’en hiver et au printemps, le navet n’est généralement pas un légume qui a la cote. Pourtant, le navet apporte de nombreux bienfaits à notre santé :
Les navets sont bons pour la ligne en remplaçant les pommes de terre : ils sont trois fois moins caloriques, gorgés d’eau, et n’ont pas besoin d’être pelés puisqu’il suffit de les nettoyer.
Ils sont intéressants pour lutter contre l’arthrose et améliorer la santé de nos os : leur teneur en vitamine K permet de fixer le calcium dans nos os pour les rendre plus solides, et leur richesse en potassium empêchera les os de s’éroder à cause d’une alimentation souvent trop acide.
Ils sont aussi très riches en antioxydants. Le navet fait partie de la famille des crucifères, comme le brocoli et les choux de toutes tailles et de toutes couleurs, qui sont réputés pour diminuer fortement le risque d’avoir un jour une maladie cardiovasculaire, un cancer, ou de développer le diabète.
Pour toutes ces raisons, le navet est un légume qu’il faut apprendre à bien cuisiner. Beaucoup de restaurants tentent de remettre ce légume au centre de leur cuisine, et non en accompagnement. Il y a différentes façons de les manger, même en dessert.
Il existe aussi des recettes pour les préparer soi-même en les combinant par exemple avec du miel et de la sauce soja, qui pourront complètement modifier sa saveur, et donc nous réconcilier avec le navet.
