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René Jacobs insuffle de la tension dramatique et de la théâtralité aux Symphonies n°4 et 5 de Schubert

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Par Nicolas Blanmont

S’il a été moins présent sur le front de l’opéra ces derniers mois – mais on peut évidemment présumer que la pandémie n’y fut pas pour rien – René Jacobs reste dans l’actualité discographique sous sa casquette, plus récente, de chef symphonique. Toujours à la tête du très dynamique B’Rock Orchestra, l’ancien contre-ténor propose en effet ici le troisième volume de ce qui semble bien en voie d’être une intégrale des symphonies de Schubert sur instruments anciens.

Après les symphonies 1et 6 puis 2 et 3, voici les deux symphonies de 1816, la quatrième en ut mineur D. 417 dite "tragique" et la cinquième en si bémol majeur D. 485. Avec un effectif de taille moyenne (sept ou huit premiers violons et le reste à l’envi, mais autant de contrebasses que de violoncelles) et avec l’atout des sonorités coruscantes mais parfaitement maîtrisées de l’orchestre flamand, Jacobs réussit à insuffler tour à tour la tension dramatique, la dimension terrienne des rythmes de danse, la théâtralité et ce qu’il faut de raffinement pour convaincre d’un bout à l’autre. On attend avec impatience l’Inachevée et la Grande.

CD Pentatone/Outhere

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