Trois manifestants ont été tués au Soudan lundi lors de nouveaux rassemblements contre le putsch et le pouvoir militaire, une mobilisation populaire qui ne faiblit pas depuis le coup d'Etat du 25 octobre.
Les manifestants réclament un pouvoir civil dans un pays quasiment toujours sous la férule de l'armée depuis son indépendance il y a 66 ans. Ils dénoncent également la répression qui a tué 75 manifestants depuis le coup d'Etat du chef de l'armée, Abdel Fattah al-Burhane.
Lundi à Khartoum, les manifestants ont tenté de nouveau de converger vers le palais présidentiel où siège le général Burhane.
Plusieurs manifestants ont été aperçus respirant difficilement à cause des gaz lacrymogènes utilisés par les forces de sécurité pour les disperser. D'autres saignaient après avoir été touchés par des grenades lacrymogènes, selon l'AFP.