Ce mercredi matin, lors d’une conférence de presse tenue par Sciensano, on apprenait qu’un premier cas de variole du singe a été détecté chez une femme en Belgique. Parmi les autres personnes dont on connaît le sexe, il y a 541 cas qui concernent des hommes âgés entre 16 et 71 ans, avec une moyenne d’âge d’à peu près 37 ans.
Récemment, une étude espagnole publiée dans The Lancet montrait que sur les 181 personnes contaminées incluses dans l’étude, seulement 6 femmes étaient contaminées. Comment se fait-il alors, que les femmes sont aussi peu touchées ?
"Cela s’explique de manière épidémiologique et dépend de la manière dont le virus a commencé à se répandre. Il s’est manifesté dans le cadre de rapports sexuels d’hommes avec les hommes, ce qui explique que les femmes aient été moins exposées. Pour autant, il n’existe pas de raison biologique pour nous attendre à une vulnérabilité moindre chez les femmes", explique Isabel Brosius, docteur à l’Institut de médecine tropicale (IMT) d’Anvers.