S’il est trop tôt pour se faire une opinion définitive, on n’est pas encore au débat sur la culpabilité des accusés, force est de constater qu’après l’audition comme témoins des juges d’instruction et des enquêteurs, on comprend pourquoi Smail Farisi âgé de 32 ans à l’époque des faits en 2016 ainsi que son frère Ibrahim Farisi comparaissent librement lors des audiences.
Inconnu des services de police et du contre-terrorisme
Car si les deux accusés, sont quelquefois turbulents lors du procès, l’éclairage apporté à l’audience permet d’en comprendre la raison : "Je souffre d’alcoolisme et d’une addiction au jeu" dira l’accusé Smail Farisi aux enquêteurs après son arrestation en 2016. Son profil n’a rien à voir avec des personnes radicalisées viendra confirmer le juge d’instruction à l’audience, il est d’ailleurs inconnu des services de police et de la documentation contre terroriste.