Le 21 novembre 2025
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 "Le rêve" de Frida Khalo est devenu le tableau le plus cher réalisé par une femme
Jeudi, un autoportrait de Frida Khalo est devenu le tableau le plus cher réalisé par une femme. Vendue à New-York pour 54,66 millions de dollars par la maison de vente aux enchères Sotheby’s, cette peinture de 1940 intitulée "Le rêve (la chambre)" la représente dormant dans un lit surplombé d’un immense squelette. Tout cela ne manque pas de piquant à bien des égards...

Ironie du lieu d’abord : très critique du capitalisme, de la spéculation et de l’impérialisme américain, l’artiste mexicaine, communiste, avait été choquée dans les années 1930, lors de ses séjours aux États-Unis, qu’elle surnommait "Gringolandia", par les inégalités sociales, la toute-puissance de l’argent et la marchandisation de l’art au sein d’une haute société jugée superficielle. Une observation qui coche encore toutes les cases en 2025. Ironie donc, que les œuvres de Frida Khalo deviennent, aujourd’hui, parmi les trophées les plus convoités du marché mondial.

Il n’empêche qu’à un peu moins de 55 millions de dollars, Kahlo reste loin, très loin, derrière les sommets masculins : 450 millions pour Léonard de Vinci, 236 millions cette semaine pour Klimt, 195 millions pour Andy Warhol.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : jusqu’ici, aucune femme n’avait franchi le seuil des 50 millions, dépassé plus de 150 fois par des hommes. Seules trois femmes — Georgia O’Keeffe, Louise Bourgeois et Frida Kahlo — ont dépassé les 30 millions. En face, plus de 44 œuvres masculines ont franchi les 100 millions, et des centaines dépassent 30 millions.

Ces chiffres traduisent une sous-évaluation structurelle, même si en dix ans, les ventes d’œuvres féminines ont triplé, dépassant un milliard de dollars en 2023. "Pour que les artistes femmes aient une valeur de marché puissante" explique une experte du secteur "il faut aussi plus de femmes entrepreneures, plus de décideuses". Autrement dit, la place des artistes reflète celle des femmes dans la société. Les chiffres d’un récent rapport de la foire d’art, Art Basel, confirment cette réalité : la sous-représentation des femmes se constate à chaque étage, dans les galeries, les musées, les acquisitions, les comités de sélection, les directions exécutives.

 
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La phrase qui claque
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Le gif qui en dit long
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À l'heure où l'UE a reporté d'un an une loi contre la déforestation et déshabillé une autre loi sur la responsabilité environnementale des entreprises, à l'heure où les partis écologistes sont en recul un peu partout en Europe et où l'objectif de ne pas dépasser 1,5° a été abandonné, peut-on encore affirmer que la lutte contre le réchauffement climatique est une priorité en politique et au sein de la société ? On en débattait avec Isabelle Durant, ancienne vice-présidente du Parlement européen, Clarisse Ramakers, CEO d'Agoria Wallonie et François Gemenne, politologue.
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On se le remet dans les oreilles
10 ans après le « lockdown » à Bruxelles 
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l y a tout juste 10 ans, Bruxelles s’est arrêtée en un coup. On a appelé ce moment le “lockdown”. Une semaine où tout a tourné au ralenti, et que beaucoup de Belges et de Bruxellois.es ont vécu dans l’angoisse de voir un attentat se produire en Belgique, juste après les attentats de Paris.
En quelques jours, alors que les perquisitions s’enchaînaient, que le niveau de la menace terroriste augmentait, nous avons pris conscience que nous pouvions être victimes d’attaques djihadistes. Comment a-t-on appris à vivre avec cette menace, à intégrer cette culture du risque ? Hélène Maquet et Bertrand Henne évoquent ces heures très particulières en compagnie de Patrick Bontinck, CEO de Visit Brussels ; et Benoît Ramacker, qui était le directeur de la communication du Centre de crise National, au cœur des opérations à cette époque. 
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Le shaker du meilleur de la semaine
Crise chez Ecolo : Marie Lecocq annonce sa démission et celle de Samuel Cogolati de la coprésidence
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"Nous remettons collectivement, Samuel et moi, notre mandat entre les mains des militants", annonçait Marie Lecocq, coprésidente d’Ecolo, au micro de Thomas Gadisseux mercredi matin. Le duo qu'elle forme avec l'autre coprésident, Samuel Cogolati, avait déjà volé en éclats lundi : ils avaient fait part de leur impossibilité à continuer à diriger ensemble leur parti. Dans un post sur Facebook, Samuel Cogolati écrivait : "Nous n'avons pas été à la hauteur".

Samuel Cogolati lui a-t-il demandé ce lundi matin, une demi-heure avant le bureau politique, de démissionner, en surprise ? "C’est vrai, répond Marie Lecocq, je suis transparente avec vous, c’était tout à fait une surprise. D’autant que nous avions envoyé à l’ensemble du parti notre note stratégique validée ensemble, coécrite. Il y a encore des réponses que moi-même je cherche."

La presque ex-coprésidente disait espérer que la discussion prévue aujourd'hui avec les militants permette d’apporter des réponses, d’apaiser la situation, et "surtout d’aller de l’avant".
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Auvio
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